Vivre à Angers : 5 quartiers sensibles à éviter
Angers jouit d’une excellente réputation : régulièrement classée parmi les villes les plus agréables de France, elle séduit par son patrimoine, ses espaces verts et son dynamisme étudiant. La qualité de vie y est globalement élevée, avec un centre-ville attractif, des transports en commun efficaces et une offre culturelle variée.
Cependant, comme dans toute grande ville, certains secteurs sont perçus comme moins attractifs. Ces quartiers dits sensiblesou parfois qualifiés de “quartiers à éviter” souffrent d’une concentration de logements sociaux, d’un habitat collectif vieillissant ou d’un sentiment d’insécurité. Cela ne signifie pas qu’ils soient dangereux au quotidien, mais leur image reste contrastée par rapport à d’autres zones plus recherchées d’Angers.
Montplaisir
➡️ Quartier populaire de l’est d’Angers, Monplaisir concentre une forte densité de logements sociaux. Il reste régulièrement cité parmi les secteurs sensibles de la ville et traîne une réputation difficile malgré son dynamisme associatif.
Pourquoi il est à éviter ?
Insécurité perçue, incivilités récurrentes et trafic de drogue signalé dans certaines zones.
👉 Le quartier fait l’objet de vastes projets de rénovation urbaine et bénéficie d’investissements pour améliorer son habitat et ses espaces publics.
La Roseraie
➡️ Avec plus de 20 000 habitants, La Roseraie est l’un des quartiers les plus vastes d’Angers. Il mêle zones pavillonnaires calmes et recherchées à des ensembles collectifs plus fragiles au nord.
Pourquoi il est à éviter ?
Certains secteurs souffrent d’une concentration de logements sociaux, d’insécurité et de points de trafic connus.
👉 De nombreux programmes de réhabilitation sont en cours, et plusieurs zones du quartier restent attractives grâce à leurs pavillons et leurs espaces verts.
Belle-Beille
➡️ À l’ouest de la ville, Belle-Beille est marqué par son campus universitaire qui attire chaque année des milliers d’étudiants. Le quartier est en pleine transformation avec la modernisation progressive de son parc immobilier, construit pour l’essentiel dans les années 1950-70.
Pourquoi il est à éviter ?
Une partie du bâti reste vieillissant, et certaines zones conservent une image sociale fragile.
👉 De grands projets de rénovation énergétique et urbaine sont en cours, renforçant l’attractivité du secteur.
Hauts-de-Saint-Aubin / Verneau
➡️ Au nord d’Angers, les Hauts-de-Saint-Aubin regroupent notamment Verneau et Grand Pigeon. Ce secteur est classé prioritaire et reste associé à des difficultés sociales et économiques, malgré sa proximité avec l’île Saint-Aubin.
Pourquoi il est à éviter ?
Sentiment d’insécurité, habitat ancien et réputation d’enclavement.
👉 Des projets de requalification visent à améliorer la mixité sociale et à redonner de l’attrait au quartier.
Grand Pigeon (Deux‑Croix Banchais)
➡️ Situé au nord-est d’Angers, le secteur de Grand Pigeon, rattaché au quartier Deux-Croix Banchais, est classé en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Il se caractérise par une majorité de logements sociaux (HLM) construits dans les années 1960-70 et reste marqué par une image d’enclavement.
Pourquoi il est à éviter ?
Difficultés sociales persistantes, habitat collectif vieillissant et attractivité limitée. Malgré quelques incidents signalés, il n’a pas été retenu en zone de sécurité prioritaire (demande refusée en 2012).
👉 Le secteur bénéficie depuis les années 2000 de programmes de rénovation ANRU : réhabilitation de logements, amélioration des espaces publics et projets de désenclavement poursuivis à horizon 2030.
Le prix de l’immobilier dans les quartiers sensibles d’Angers en 2025
| Quartier | Prix moyen au m² (2025) |
|---|---|
| Monplaisir | 2 624 € |
| La Roseraie | 2 492 € |
| Belle-Beille | 3 130 € |
| Hauts-de-Saint-Aubin | 3 452 € |
| Deux-Croix Banchais (Grand Pigeon) | 3 115 € |
Source SeLoger, septembre 2025.
Les quartiers à privilégier pour vivre à Angers en 2025
| Quartier | Atouts principaux |
|---|---|
| La Doutre | Quartier historique, proche centre, charme patrimonial |
| Justices / Madeleine | Familial, résidentiel, écoles et commerces |
| Lac de Maine | Nature, verdure, activités sportives |
| Centre-ville | Dynamique, commerces, vie urbaine complète |
| Saint-Serge | En développement, universités, bonne accessibilité |
FAQ - Questions fréquentes
Quels sont les quartiers les plus sensibles à Angers ?
Les quartiers souvent cités comme sensibles sont Monplaisir, La Roseraie (partie nord), Belle-Beille (hors campus), Hauts-de-Saint-Aubin/Verneau, et le Grand Pigeon (Deux-Croix-Banchais). Ils reviennent régulièrement dans les études et articles locaux en raison de difficultés sociales ou d’un habitat vieillissant.
Est-ce dangereux de vivre à Angers ?
Non. Angers est régulièrement classée parmi les villes les plus agréables et les plus sûres de France. Comme partout, certains secteurs connaissent davantage d’incivilités ou d’insécurité perçue, mais la ville reste globalement tranquille.
Quels sont les quartiers à privilégier pour habiter à Angers ?
Les plus recherchés sont La Doutre (quartier historique), Justices / Madeleine – Saint-Léonard (résidentiels et familiaux), Lac de Maine (verdoyant et naturel), Saint-Serge (dynamique et proche du centre), et bien sûr le centre-ville.
Pourquoi certains quartiers d’Angers sont-ils moins attractifs ?
Cela s’explique souvent par une forte concentration de logements sociaux, un bâti vieillissant ou une réputation d’insécurité. Ces perceptions évoluent cependant grâce aux nombreux projets de rénovation urbaine en cours.
Quels sont les prix de l’immobilier dans les quartiers sensibles à Angers ?
En 2025, les prix restent inférieurs à la moyenne de la ville (~3 600 €/m²). Par exemple : La Roseraie (~2 492 €/m²), Monplaisir (~2 624 €/m²), Belle-Beille (~3 130 €/m²), Hauts-de-Saint-Aubin (~3 452 €/m²), Grand Pigeon (~3115 €/m²).
Angers investit-elle dans ses quartiers sensibles ?
Oui. Plusieurs programmes sont engagés : rénovation énergétique des logements, modernisation des espaces publics, extension du tramway et projets de végétalisation. L’objectif est d’améliorer durablement le cadre de vie et la mixité sociale d’ici 2030.